End of Watch, Chronicle, Blair Witch…Les vrais faux projets videos

18 02 2013

Les acteurs se filment eux même et le justifient: il s’agit leur projet video à eux.

Et si vous en devenez le spectateur, cela signifie que… vous êtes dans la confidence, dixit le carton au début de Cloverfield par exemple.

L’avantage du « reportage » est la possibilité de justifier un mauvais éclairage, un cadrage approximatif et des faux cuts à foison. Pour « faire vrai ». En attendant si les jeux des acteurs n’est pas juste et les effets spéciaux bons, l’immersion fonctionne. Cela fait vrai.

Alors facilité ou trouvaille ?

Le scénario de ce type de film demande aussi une certaine malice pour que le spectateur se laisse piéger à cette « vraie fausse réalité ». En y regardant de plus près, on trouve une attention aux moindres détails surtout dans la mise en scène. En effet, les moyens de prise de vue sont partie prenante de l’histoire. Les protagonistes leur parlent, les font bouger quand elles ne sont pas dans le champs. Dans End of Watch ce sont des petites camera portées sur les uniformes par exemple…

Bref cette nouvelle façon de raconter des histoires est à la mode. Elle casse les codes et la grammaire cinématographique. Le résultat est souvent une avalanche de plans de coupes et de cadrage bâclés volontairement. Ce qui peut devenir rapidement pénible ou excitant. C’est comme faire de la musique avec du bruit. Certains y arrivent très bien d’autres se plantent. Et au vu des budgets moindres de ce genre de production, il est certain que les producteurs vont nous en sortir jusqu’à ce que le genre lasse.
Mais après l’horreur hyper rentable de Blair Witch à Paranormal Activity en passant par Rec, la SF avec Cloverfield et Chronicle c’est au genre policier qu’on a affaire avec End Of Watch, faux docu fiction et vrai Buddy Movie.
Une chose est certaine, il ne pourront pas nous servir ni peplum, ni western…